La Fête du Train au Pays des Grands Noms, Décembre 2016

Magnifique exposition organisée par l'Office du Tourisme de Meursault.
L'équipe animée par Denis THOMAS a réuni un superbe plateau de modélisme ferroviaire.

A Meursault (21), les 10 et 11 décembre derniers, 7000 visiteurs ont fêté les merveilles du train miniature accueillies par l'Office du Tourisme et l'équipe animée par Denis THOMAS. Des images de fête du train plein les yeux, beaucoup de visiteurs disaient « La plus belle expo jamais vue... »

Difficile pour eux de choisir parmi 26 quais « réseaux », souvent en 1ère présentation publique, qui méritaient chacun plusieurs dizaines de minutes pour en apprécier la magie du décor et des circulations. De plus, 36 professionnels ou amateurs recevaient les amateurs sur le quai « artisans. »

Le stand FFMF - Cercle du Zéro apportait le service aux adhérents avec la boutique tenue par Christian Plousey, les trains en zéro et le réseau « jeunes », récréation appréciée par de nombreux mécaniciens en herbe.

Opération Meursault pour le CFFC

Ce fut, comme nous le pressentions, une formidable exposition. Nous savions que l’organisation, l’accueil, les hébergements et la restauration seraient de grande qualité. Tout s’est parfaitement déroulé. Nous adressons un grand merci et toutes nos félicitations à l’équipe organisatrice.

Au CFFC, nous étions en gestion « juste à temps ». Présenter deux réseaux était un véritable challenge. Le réseau de la Bosse avait été testé cet été. Nous avions également mis en, service la cabine de conduite qui n’était pas sortie depuis de longues années. Elle était équipée d’un nouvel écran mais il nous a fallu conserver notre caméra analogique, une caméra numérique chinoise s’étant avérée inutilisable malgré les efforts de Julien. Nous avions préparé plusieurs nouvelles rames mais le temps nous a manqué pour toutes les tester avant l’exposition. Le plus gros travail concernait la traction. Dès l’annonce par Hornby-Jouef de la programmation de BB 25500 longues, nous avions vendu nos modèles Lima qui commençaient à donner des signes d’usure. Certains avaient plus de 20 ans d’expositions et plusieurs centaines de kilomètres dans les roues ! Hélas, nous ne verrons jamais leurs remplaçantes. Il nous fallut nous rabattre sur des modèles Piko dont l’exactitude n’est pas leur qualité première. Il y avait beaucoup à faire pour les transformer en modèles présentables. Cette longue étape commença dès le début de l’année. Il fallut retailler la caisse, usiner le châssis un peu trop long, travailler les bogies trop « plats ». Tous les appareillages de toiture et les marchepieds firent l’objet de nouveaux tirages en métal photo découpé. Bien sûr, tout cela dû être préparé avant de trouver sa place sur les caisses. La peinture fut retouchée et les marquages refaits. Guy estime ce travail à 30 heures par machine. Huit d’entre elles étaient prêtes pour Meursault grâce au travail acharné de Guy qui termina la dernière à 4 h du matin, le vendredi du départ pour Meursault. Bien que les essais faits cet été n’aient pas été très concluants (mauvais ralentis) ces nouvelles machines ont effectué un service honorable durant toute l’exposition.

Les travaux sur le réseau de la Maurienne étaient encore plus conséquents. Il fallait terminer la partie décorée, modifier les coulisses, refaire le câblage, installer l’équipement numérique (centrale ESU, boîtiers de détection et de commande des aiguilles et signaux). Si le diorama « gare » était presque terminé à la mi-août, il restait à faire l’élément central avec ses longs murs et ses 15 arches auxquels s’ajoutait un pont à la géométrie complexe. L’aide d’André a été déterminante pour régler les problèmes de menuiserie. Le câblage fut effectué en parallèle par Marcel, Christian et André. Le 18 août, nous étions 11 au travail ! Une équipe s’occupait du réseau de la Bosse monté en ville, d’autres travaillant sur la Maurienne avec Benoît contrôlant le câblage et Julien s’occupant des rames voyageurs alors que Dominique s’adonnait à son sport favori : faire de superbes photos.  De son côté, Lionel planchait depuis plusieurs semaines sur les plans nécessaires pour réaliser les arches en impression 3D. Les finitions, souvent longues et délicates durèrent jusqu’à la veille du départ pour Meursault (encore au boulot à 1 heure du matin). Côté matériel roulant, des essais successifs ont été exécutés grâce aux motrices de Benoît et Dominique a accompli une tâche titanesque en « traitant » une soixantaine de wagons destinés tant à la Maurienne qu’à la Bosse.

Il nous fallut deux utilitaires pour transporter tout cela. Si un 15 m3 a pu être trouvé sur place, le 22 m3 trouvé par Christophe est venu de Vesoul. Il s’en est fallu de peu que tout ne puisse entrer dans ces véhicules. Dans la plaine, nous retrouvâmes le brouillard. Après une collation à Beaune, nous étions sur place à 14 h 30. Eric, Arnaud et Olivier nous y attendaient déjà. Le montage des réseaux ne posa par de problème particulier. La Maurienne fut le premier monté. Stéphane (Rusé) se chargeait de la Bosse. Les premiers essais pouvaient commencer. Ils ne furent pas très satisfaisants. Le froid et l’humidité y étaient probablement pour quelque chose. Le repas du soir et une nuit de repos nous trouvèrent d’attaque pour la première journée d’exposition. Benoît se démenait pour que la Maurienne veuille fonctionner « comme à la maison » et Stéphane se bagarrait pour résoudre des aléas de fonctionnement. Tout devint à peu près normal au début de l’après-midi. Pendant ce temps, Julien mettait en œuvre la cabine de conduite et distribuait des bulletins de traction aux périlleux candidats. Nous ne manquâmes pas de renfort avec Alain, Nanou et Stéphane, Claude-Bernard et Jocelyne, Patrick et son fils, et bien d’autres entr’aperçus entre deux discussions avec des amateurs.

Puis ce fut le concours de dioramas. Il n’y en avait que 28 sur les 40 annoncés. Le niveau était remarquable. Grâce aux grilles de notation, l’analyse fut assez rapide. Avec un anonymat scrupuleux, nous ne pouvions pas connaître les noms des candidats. Le premier prix fut remporté par Raphaël, le neuvième par Arnaud et le douzième par Christophe. Voilà de belles performances. Le repas de gala fut à la hauteur de l’évènement. L’après-midi du dimanche fut relativement calme ce qui nous a permis de discuter avec les copains qui présentaient de très belles réalisations. Le démontage commença à 18 h. Il y avait fort à faire mais tout était emballé peu après 20 h. Un arrêt à Beaune nous permit de reprendre des forces. Il nous restait 2 heures de route et autant pour tout déballer. Ce n’était pas fini pour Christophe qui devait renter à Vesoul et Christian à Arbois. Mardi, André est venu à la maison pour m’aider à ranger les mallettes.

La nouvelle année sera chargée : en plus d’un stage de patine, il y aura Romilly, Montbéliard avec la Bosse moyenne, Lille avec la Maurienne puis de possibles invitations proches (Le Valdahon) ou lointaines (Munich) ou autres (Musée de Mulhouse, Chambéry) sans compter les sollicitations pour 2018 (Nancy) et 2019 (Limoges).

Et maintenant, un peu de repos…

Tonton Jean