Dresde, les 14,15 16 février 2020 - Allemagne
Ont participé : Jean, André, Christian, Marcel, Christophe
Le réseau est installé dès le jeudi soir.
Cette expédition au long cours a demandé une soigneuse préparation. Dans l’est de l’Allemagne, rares sont les personnes parlant anglais ou français. Notre traducteur n’étant pas disponible, Marcel a pris le relais en s’aidant de son téléphone et d’un dictionnaire des termes ferroviaires. Opération parfaitement réussie !
L’organisation du voyage fut un peu complexe. Marcel a loué un utilitaire de 15 m3 à Dole. Il a pris Christian au passage pour arriver à Pontarlier vers 10 h le mercredi 12. Christophe venu directement de Vesoul et André étaient sur place un peu plus tôt pour aller chercher la voiture louée sur place. Il nous faut prendre en compte les trajets inévitables entre le lieu de l’exposition et celui de l’hébergement. Comme l’utilitaire peut rester dans le parking de l’exposition, la capacité de cette voiture limite le nombre de participants à 5 personnes. Nous étions au complet pour charger le réseau en ville et le complément à la maison. La Maurienne agrandie et bien rangée entre parfaitement dans l’espace disponible.
L’aller s’est fait en deux étapes : Pontarlier - Strasbourg où nous avons dormi chez Guy le mercredi 12. Partant de bonne heure le lendemain, nous sommes arrivés sur place vers 16 h. Des bâtiments récents, bien agencés et un parking sécurisé ont permis une installation rapide. Il s’est avéré plus pratique d’utiliser la voiture pour les trajets exposition - hébergement proche du centre ville que de prendre le tram. Un grand immeuble, agencé en auberge de jeunesse, accueille la plupart des exposants. L’ambiance y est sympathique. Le vendredi matin, nous rencontrons les difficultés habituelles de mise en route du réseau. Deux machines ayant parfaitement fonctionné lors de notre précédente exposition refusent tout service. Le réseau est fonctionnel quand arrive la première vague de visiteurs. L’affluence ne diminue que vers 13 h 30 pour reprendre de plus belle en milieu d’après-midi. Le soir, nous partons en ville à pied à la recherche d’un restaurant. Le bourdon d’une église résonne, des forces de police filtrent des passants qui se rassemblent sur une grande place : il s’agit de la commémoration du terrible bombardement allié qui dévasta la ville il y a 75 ans et fit 25 000 victimes identifiées et très probablement 10 000 non identifiées.
L'affluence le vendredi après-midi est considérable. Un jeune photographe très appliqué.
Le samedi voit une affluence plus importante. Par moments, il y a jusqu’à cinq rangées de visiteurs devant le réseau. Marcel assure la communication et les trains tournent comme une horloge. Pour limiter les frais, nous avons décidé de faire nos courses avant le départ pour assurer le casse-croûte de midi. Dans l’après-midi, un train entre sur une autre voie que la sienne, un autre veut partir alors que l’itinéraire n’est pas tracé ! D’où vient le bug ? Nous essayons en vain de rétablir la situation. Le réseau ne repart qu’après avoir mis les rames dans la situation de départ, coupé l’ordinateur, la centrale et le réseau. Tout se passe comme si le logiciel emmagasinait des informations dans des rubriques qui, saturées, créent une pagaille monstre dans le fonctionnement. Le même problème est apparu le dimanche mais, rôdés par l’expérience de la veille, il nous est aisé de rétablir la situation. Lors des prochaines expositions, il nous faudra faire préventivement une RAZ complète après 3 ou 4 heures de fonctionnement pour tout remettre en état de marche.
Une belle surprise en gare de Dresde nous attend le samedi matin.
Traction électrique à une extrémité, vapeur à l'autre encadrant une rame de DR.
Le repas offert par les organisateurs le samedi soir est de qualité. Après une bonne nuit de repos, nous attaquons la journée du dimanche. Un caméraman et son assistante restent plus de deux heures devant le réseau. Nous recevrons prochainement un DVD de leur tournage. Moins de visiteurs, parfois un peu indisciplinés : un personnage placé sous le pont proche de la galerie a disparu, un doigt malheureux a rompu un fil EZ line. Tout cela est de peu d’importance devant l’avalanche de compliments, de sourires et l’intérêt évident de beaucoup de visiteurs qui découvrent une forme de modélisme qu’ils ne connaissent pas. Il faut reconnaître, que la concurrence est plutôt modeste même si plusieurs réalisations présentent des scènes bien rendues, en particulier à l’échelle TT. Des fonds de décor, un éclairage adapté, les mettraient mieux en valeur. Une communication avec les visiteurs est absente ou modeste alors que, malgré la barrière de la langue, nous assurons un contact permanent et répondons aux questions parmi lesquelles les rochers et le 3ème rail sont les sujets les plus souvent abordés.
Nous lions des rapports cordiaux avec nos voisins belges Ivo et son épouse, réalisateurs d’un immense réseau (18 m x 6 m) visible des deux côtés, de très belle facture, lui aussi piloté par informatique.
C’est avec plaisir que nous devrions les retrouver à Utrecht.
Ivo surveille son immense réseau. Un résultat exceptionnel par son ampleur et sa qualité.
Vers 17 h, il n’y a presque plus de visiteurs ce qui nous permet de retirer des rames. Entamé à 18 h, le démontage est terminé en une heure. Le retour s’est avéré pénible. Partis à 6 h 30, nous arrivons à Pontarlier à 18 h avec seulement une heure de pose. Une pluie battante et un ciel bas nous accompagnent durant tout le trajet. A 19 h, tout était rangé. Marcel et Christian repartent avec l’utilitaire en direction de Dole, Christophe doit effectuer un plus grand trajet pour rejoindre Vesoul.
Texte de Jean C.
L'observation des trains au ras des coulisses est un excercice délicat mais indispensable (avec modération bien-sûr)
Le rangement des rames en fin d'exposition demande de l'attention pour garnir les malettes dans le bon ordre.