A la rencontre des Toulois !
Ont participé : Jean, Guy, Christian, Marcel
L’exposition de Toul ouvre l’année 2018 pour le CFFC. Cette ancienne ville de garnison proche de Nancy offre le charme d’une ville « d’eau » sur les bords de la Moselle. Elle est une escale incontournable pour les plaisanciers. Toul est aussi une ville « d’Histoire » que témoignent en particulier les vestiges des remparts gallo-romains, la commanderie de Libdeau et la cathédrale Saint-Etienne. Sans oublier la tradition viticole de cette région et ses vergers de mirabelliers.
Par sa position géographique, Toul est aussi active dans le transport ferroviaire. Sa gare mise en service en 1852 par la Cie du Chemin de Fer de Paris à Strasbourg desservira plusieurs lignes.
C’était donc le site idéal pour débuter cette année d’exposition en présentant « La Maurienne ».
Jean est le rapporteur de cette rencontre chez les « Toulois » :
« Nous avions prévu d’y aller à cinq mais les disponibilités des uns et des autres nous ont contraints de faire ce déplacement à quatre. Marcel a loué le camion à Dole et pris Christian au passage. Hélas, le véhicule réservé n’était pas disponible. Coup de chance, le loueur a pu en dénicher un autre. Ce contretemps a entrainé un petit retard sur les horaires prévus.
Le chargement terminé et après un rapide repas, nous partons pour Toul en prenant l’itinéraire facile via l’autoroute. La météo est favorable et la route dégagée. Nous découvrons le site de l’exposition : il s’agit de deux hangars, longs, autrefois utilisés par l’Armée et bien restaurés. Guy venu de Strasbourg nous rejoint. Montage sans problème, casse-croute et repos dans un hôtel en banlieue de Nancy. Le samedi matin, sans visiteurs, est consacré à la mise en route du réseau et à corriger quelques petits défauts de voies chahutées durant le transport. Grand soleil, peu de visiteurs par rapport à l’importance du plateau : 2300 m² de réseaux divers et de stands marchands.
Dimanche, la météo est calamiteuse : froid et pluie ! Les visiteurs sont en plus grand nombre. Le réseau fonctionne bien. En plus des exposants, nous rencontrons quelques modélistes, surtout des personnes s’intéressant (un peu) au train. Ces échanges sont cependant très intéressants car plusieurs personnes connaissant bien la Maurienne (la vraie) apportent leurs vécus et leurs anecdotes.
Retour sans problème, sous la pluie. Le réseau est dans son garage ; deux dioramas et une longue collection de mallettes restent au Crêt. Exposition agréable, bon accueil, les organisateurs auraient souhaité une plus forte fréquentation mais l’engouement d’autrefois pour ce genre de manifestation s’est quelque peu émoussé. » Jean Cuynet